Affaire des homards : cauchemar en cuisine…

Affaire des homards : cauchemar en cuisine…

Toute une histoire parce que des homards ont invité à dîner un écologiste devenu président de l’Assemblée Nationale puis ministre ! Les homards voulaient tout symboliquement honorer tous les écologistes radicaux pour leur talent moraliste à bien faire comprendre au petit peuple que, pour sauver la planète, ils doivent apprendre à se priver de tout ce que d’autres ne se privent pas. Sachant, au final, que l’impact des privations de la masse sera plus important et utile que celui de l’élite. 

En prenant le risque de se perdre dans un panier de crabes, les homards ont donc invité le ministre à dîner alors qu’ils vous répètent devant les caméras que, franchement, les hommes politiques ils n’aiment pas ça. D’ailleurs ils en sont allergiques, ils n’en ont jamais mangé. Entendez-bien que les homards boivent de l’eau puisqu’ils ne peuvent pas faire autrement et que les grands vins qui les accompagnent à table, ils n’aiment pas ça. Alors, déconfits, surpris les pinces dans la mayonnaise, les homards regrettent sur tous les plateaux télé d’avoir entraîné le ministre dans les eaux profondes de l’oubli politique.

 

Comment cuire un écologiste ?

Dans un gouvernement, choisissez un bel écologiste vivant, dont la queue se recourbe lorsqu’on le redresse. Sa carapace politique doit être épaisse et dure pour que la chair soit abondante. Consommez-le durant la pleine saison, en pleine session de l’Assemblée nationale. Mais comment cuire un écologiste pour le réussir à coup sûr et qu’il se décortique facilement ? Préparez-le à l’eau dans un court-bouillon d’idées contradictoires, à la vapeur, grillé au four ou au barbecue. Hors session, vous pourrez opter pour un écologiste congelé comme la Royale Ségolène que l’on trouve uniquement dans les eaux de l’antarctique. Conservez la carcasse pour préparer un futur gouvernement.

 

Cuisson de l’écologiste à l’eau

Dans l’une de ces grosses casseroles que l’on trouve en politique, versez suffisamment d’eau froide pour recouvrir ensuite l’écologiste. L’écologiste a l’habitude de l’eau froide. Salez à raison d’une bonne dose de rémunération. Portez l’eau ainsi salée à ébullition. Aux premiers bouillons, prenez l’écologiste derrière la tête et plongez-le dans l’eau bouillante en immergeant la tête en premier. Couvrez la casserole. Le temps de cuisson variera selon sa taille. À titre d’exemple, le Hulot, arrosé de vin Nicolas, a cuit assez rapidement. Stoppez immédiatement la cuisson de l’écologiste en l’égouttant sans ménagement. Attention de ne pas prolonger la cuisson car l’écologiste peut rapidement prendre la grosse tête et menacer d’éclater à l’idée de prendre la place du Grand Homard. C’est ce qu’on appelle en cuisine le syndrome Jadot caractérisé par une hypertrophie de la carapace qui le rendra peu consommable à moyen terme. Dégustez-le immédiatement, fendu en 2 dans la longueur ou faites-le refroidir dans un bain d’eau froide avec une bonne sauce électorale. L’écologiste a l’habitude de l’eau froide.

 

Cuisson de l’écologiste au barbecue

Profitez des belles journées d’été pour griller votre écologiste au barbecue. Coupez-le en deux dans la longueur. Enlevez les boyaux. Arrosez d’un filet d’éléments de langage, salez d’une bonne dose d’hystérie et poivrez de catastrophisme (en poudre). Laissez reposer. Pendant ce temps, préparez et faites chauffer le barbecue. Déposez les demi-écologistes chair face à la grille placée à mi-hauteur et faites-les cuire pendant 15 minutes. Retournez-les à mi-cuisson. Lorsqu’ils sont prêts, leur carapace devient rouge vif et la chair d’un vert vif se décolle facilement des carcasses avec un couteau. Enlevez les écologistes du feu. Servez-les immédiatement avec une sauce spéciale à base d’échalotes de course, de porto Hidalgo et de crème Duflot, même plus très fraîche mais épaisse.

On apprend de source gastronomique que les homards ont décidé de porter plainte pour dénonciation calomnieuse contre toute accusation de cauchemar en cuisine.

Les commentaires sont fermés.